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 Envier Max Evans (Roswell)

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AuteurMessage
Esther
Fan de Charah
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Esther

Messages : 2991
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Envier Max Evans (Roswell) _
MessageSujet: Envier Max Evans (Roswell)   Envier Max Evans (Roswell) EmptyMer 18 Aoû - 11:43

Titre: Envier Max Evans
Auteur: Pilar
Lien de l’originale: http://pilarsfic.tripod.com/envying_max.html
Traductrice: Aurélie (a.a.k)
Résumé: Des pensées post-épisodiques sur "Le journal intime"
Estimation: PG-13, pour le langage.
Disclaimers: Hummmm... Duh, à moins que je ne me sois réveillée en Jason Katims (et je ne crois pas, j’ai toujours pas de pénis...) je ne possède rien, sauf mes propres mots.

---

Lire le journal de Liz, ça m’a vraiment fait réfléchir à ce qui aurait pu arriver si les choses s’étaient passées juste un peu différemment. J’étais là, un enfant nu sur le bord d’une route dans le désert, les yeux écarquillés à la vue des phares approchants. Je ne savais rien. Rien de ce qu’on était, ni qu’on était différent, ni qu’on était perdu. Je savais seulement que j’étais seul. Max et Isabel ont été assez chanceux pour être trouvés par des gens qui voulaient prendre soin d’eux. Ils m’ont mis dans une famille d’accueil. J’aime Max et Isabel, et je ne souhaiterais pas qu’ils aient eu mon marché âpre. Mais je souhaiterais qu’elles, les personnes qui nous ont trouvés, seuls, sur cette route sombre, aient décidé que j’étais spécial aussi, que j’avais ma place avec une famille. Que je méritais les mêmes chances qu’Isabel et Max. Que je méritais d’être aimé pour plus qu’un petit chèque mensuel.

En lisant le journal de Liz, j’ai réalisé que les chances pour que quelqu’un m’aime comme ça sont minces. Peut-être que je n’en vaux pas la peine? Peut-être que je dois prouver que j’en vaux la peine, peut-être que je passe à côté de quelque chose de totalement évident qui pousse les gens à ressentir quelque chose pour une autre personne. Je suis "différent" alors que Max est "spécial".

Ce n’est la faut de personne, je le sais. La chance du hasard et rien de plus ni de moins. Le salaud qui se nomme mon père est couché, ivre, sur le divan. 'Michael, va me chercher une autre bière.' 'Michael, petit merdeux, t’as intérêt à gagner ton droit de rester ici ou je renvois tes fesses pathétiques et sans valeur d’où tu viens.' Si seulement il le pouvait. Si seulement je savais où c’était.

Pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression qu’un jour on saura peut-être quelque chose sur nous. On se rapproche. Enfin, pas très près, mais plus près que ce qu’on a jamais été. Au moins, il y a des indices. Ils ne veulent peut-être absolument rien dire, mais ils sont quelque chose. Et quand tout ce que vous avez, c’est rien, quelque chose est immense. Le dôme, la clé, le fait qu’il y a peut-être des autres là quelque part. Des autres comme nous. Peut-être qu’ils connaissaient ma famille. Ma famille qui tenait assez à moi pour me cacher en sûreté dans ma cosse d’incubation. Ma famille qui m’aimait assez pour se soucier de ma survie et de ma résistance. Ils voulaient que je vive. Parfois, je pense que ce n’est pas vivre.

Max a Isabel. Max a les Evans. Maintenant, Max a Liz. Qu’est-ce que j’ai, bon sang? J’ai un père d’accueil bousillé, un ventre rempli d’amertume et un emplacement sur le plancher de Max. Dieu merci pour ce fichu emplacement sur le plancher.

Quand on était petit, j’avais ces cauchemars, des mauvais rêves dans lesquels je me retrouvais suspendu dans le vide sans personne autour de moi. Tout seul. C’était horrible. Je me réveillais en hurlant au milieu de la nuit et personne ne venait me rassurer, j’étais toujours tout seul dans le noir. Je sortais par ma fenêtre et je traversais la ville en courant pour ce sac de couchage roulé et brun, et ce morceau de plancher. Max me laissait entrer par sa fenêtre et Izzy me laissait pleurer dans ses bras. Il montrait le sac roulé et je l’étendais, pouvant enfin trouver le sommeil dans la quiétude de leur maison.

Maison. J’ai regardé la définition dans le dictionnaire et je sais l’utiliser dans le bon contexte, mais je n’ai pas la moindre idée de ce que ce mot signifie. Peut-être qu’un jour, j’aurais aussi ce que Max Evans a. Peut-être qu’un jour, je serais à la maison.

FIN
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Envier Max Evans (Roswell)

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